Votez sur les textes fondateurs de la pensée écologique !

Quels sont les textes fondateurs de la pensée écologique ? Deux journalistes membres des JNE, Camille Saïsset et Pascale d’Erm, ont eu l’idée de poser la question aux adhérents de l’association. Ce « sondage » est maintenant élargi à l’ensemble des internautes, qui peuvent voter par mél dans trois catégories (liste ci-dessous) : texte de référence, auteur (oeuvre dans son ensemble), littérature.

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Une seule réponse par catégorie SVP à envoyer à cette adresse :
textesfondateurs@yahoo.fr

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Rappel

Acte 1 : Les citations spontanées lors de la soirée anniversaire des 40 ans des JNE en décembre 2009.

Acte II : Les ouvrages suggérés par mel via les JNE à Pascale d’Erm et Camille Saïsset et rajoutés sur la liste.

Acte III : Envoi de la liste définitive et vote par mel interne aux JNE.

Acte IV : Présentation des résultats du vote au cours de l’AG du 6 mai 2011 à Cassis.

Acte V : Lancement de la consultation auprès de l’ensemble des internautes fréquentant le site des JNE.

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Historique

A l’occasion de la soirée anniversaire organisée le 30 novembre 2009 pour fêter les 40 ans des JNE, l’existence ou non de textes fondateurs de la pensée écologique a fait débat. Face à ces interrogations, Pascale d’Erm et Camille Saïsset ont décidé de compiler les références bibliographiques de la pensée écologique auprès des adhérents des JNE.
Le champ de l’éco-philosophie est ouvert.

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Catégorie I/ Textes de référence
Le printemps silencieux, Rachel Carson, publié aux Etats-Unis en 1962 (cité 7 fois).
Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau, Flammarion, 1990 (cité 3 fois).
La peur de la nature, Au plus profond de notre inconscient, les vraies causes de la destruction de la nature, François Terrasson, Le Sang de la Terre, 2005 (3 fois).
Avant que nature meure, Jean Dorst, Delachaux et Niestle, 1969 (3 fois).
Notre avenir à tous, Rapport Brundtland de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, 1987 (cité 2 fois).
Le Principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique, Hans Jonas, 1979 (2 fois).
Du contrat social ou principes du droit politique, Jean-Jacques Rousseau, 1762 (2 fois).
Almanach d’un comté des sables, Aldo Léopold, 1949, réédité chez GF Flammarion (2 fois).
De natura rerum, Lucrèce (1er siècle avant JC).
Histoire d’un ruisseau, Elisée Reclus, 1869.
L’homme et la Terre, Elisée Reclus, 1905.
Pour un catastrophisme éclairé, Jean-Pierre Dupuy, Seuil, 2002.
Agenda 21, Rapport de la Division Développement durable du département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, adopté à la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement à Rio de Janeiro (Sommet de la Terre), Brésil, juin 1992
Le monde du silence, Commandant Cousteau et Frédéric Dumas, éditions de Paris, 1953.
L’homme sauvage, Alain Hervé, éd. Stock 1979.
Le syndrome du Titanic, Nicolas Hulot, Calmann-Lévy, 2004.
Le futurisme de l’instant, Stop Eject, Paul Virilio, collection La propagande du progrès, éditions Galilée, 2009
Ecopsychologie pratique et rituels pour la Terre : Retrouver le lien vivant avec la nature, Joanna Macy, Molly Young Brown, Sandrine Priou, et Marc Zischka, le Souffle d’or.
The Closing Circle : Nature, Man and Technology, Barry Commoner, 1971.
The Way – an ecological worldview, Edward Goldsmith, 1992.
La politique de l’oxymore, comment ceux qui nous gouvernent nous masquent la réalité du monde, Bertrand Méheust, collection Les empêcheurs de tourner en rond, La Découverte, mars 2009.
The limits to Growth, rapport Meadows du Club de Rome, 1970, éd. Fayard.
Small is beautiful : Economics As If People Mattered, EF Schumacher, 1973 (Prix européen de l’Essai Charles Veillon, 1976).
La convivialité, Ivan Illich, Seuil, 1973.
La Société contre nature, Serge Moscovici, Union générale d’éditions, 1972/Seuil, 1994.
L’homme et la nature, Julien-Michel Hervé, Hachette Paris, 1965.
Le Système technicien, Jacques Ellul, Calmann-Lévy, 1977.
Tristes Campagnes, Bernard Charbonneau, 1973.
Anti-manuel d’écologie, Yves Cochet, éditions Bréal, 2009.
Les affranchis de l’an 2000, Marie-Louise Duboin, Syros, 1984.
Petit Traité de la décroissance sereine, Serge Latouche, Mille et une nuits, 2007.
Eloge de la simplicité volontaire, Hervé René Martin, Flammarion, 2007.
Destruction et Protection de la nature, Roger Heim, Armand Colin, 1952.
Le Kamasutra des demoiselles, La vie extraordinaire des animaux, Marc Giraud, Robert Laffont, 2005.
Les manèges de la vie, Paul Colinvaux (Seuil).
Effondrement, Jared Diamond.
L’environnement végétal, Pierre Lieutaghi.
Pieds nus sur la terre sacrée, T.C. McLuhan et Edward S. Curtis.
Ecotopia, Ernest Callenbach.
La Toile de la Vie, Fritjof Capra.
Changer ou disparaître, Edward Goldsmith, Fayard, 1972.
Gaïa, The Ages of Gaïa, the Revenge of Gaïa, James Lovelock.
L’Univers Bactériel, Lynn Margulis et Dorian Sagan (Albin Michel).
Le Tao de l’écologie, Edouard Goldsmith, éditions du Rocher, dernière édition revue et corrigée 2002.
Souvenirs entomologiques, Jean-Henri Fabre.
Anthologie de la nature, avec des extraits de textes de l’Antiquité au XXe siècle et en titre principal L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono (Folio).
Au-delà du cerveau, Robert Jastrow (NASA).
Energie et Equité, Ivan Illich.
Introduction au siècle des Menaces, Lève-toi et marche, Jacques Blamont du CNES (Odile Jacob).
• L’Indien et la louve et Mes ours et moi, Robert Franklin Leslie.
Femmes qui courent avec les loups, Clarissa Pinkola Estes.

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Catégorie II/ Les œuvres dans leur ensemble
• L’œuvre de Gilles Deleuze, notamment ses dernières publications telles que Rhizome, titre de l’introduction de Mille Plateaux – Capitalisme et schizophrénie 2, en collaboration avec Félix Guattari, Les Editions de Minuit (coll. Critique), Paris, 1980
• Les ouvrages d’Élisée Reclus.
• L’oeuvre de Lanza del Vasto.
• L’œuvre d’Hubert Reeves (Poussière d’étoiles, Patience dans l’azur).
• L’œuvre de Claude Lévi-Strauss.
• L’œuvre scientifique de Goethe.
• L’œuvre de Richard Buckminster Fuller (1895-1983).
• L’œuvre de Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955).
• L’œuvre de Jacques Grinevald
• L’œuvre d’André Gorz (1923 – 2007).
• L’œuvre d’Edgar Morin
• L’œuvre d’Arne Næss, philosophe norvégien, fondateur de l’écologie profonde ou Deep ecology.
• L’œuvre du Mahatma Ghandhi.
• L’œuvre de Robin Clark.
• L’œuvre de Jean-Baptiste Lamarck.
• L’œuvre de Pierre Pellerin (fondateur des JNE), notamment pour ses articles dans la presse animalière dans les années 1960.
• L’œuvre de Konrad Lorenz, Niko Tinbergen et Karl Von Frisch.

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Catégorie III: Littérature
Hiroshima mon amour, Marguerite Duras, 1960
Les Racines du ciel, Romain Gary (Prix Goncourt 1956), éd. Gallimard, coll. Folio, 1972
Le Petit Prince, Antoine de Saint Exupéry, 1943

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