Tchekhov, un écolo du désespoir par Jane Hervé

En 1887,  Anton Tchekhov dénonce déjà la disparition des espèces dans une nouvelle de 12 pages Le pipeau. Au fil des paragraphes, il martèle que « le temps est venu de la fin de tout », « où le monde doit périr », où « tout penche à la même fin »,  « au pire »… Comment est-ce possible ? Tchekhov le démontre par la diminution progressive de la biodiversité.

L’intendant Mélitone, qui chasse en forêt, entend un pipeau. « Tu  pipes bien du pipeau », confie-t-il à Louka le pâtre pauvre. Agé de 60 ans, celui-ci garde le  troupeau d’Artamonovskoë. Les deux hommes discutent, peaufinant un constat impitoyable. Tout va de mal en pis, car la nature est prise dans un véritable engrenage : il n’y a plus de gibier, plus de poisson dans les rivières, plus d’eau dans les rivières, les forêts dépérissent, les paysans ne valent plus rien… L’effet domino, déjà !

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Photo :  Anton Tchekhov (source Wikipedia)