L’homme et l’eau de la surconsommation à l’équilibre par Évelyne Ramelet et Pauline Dalençon – Préface de Jean Glavany

homme-eauSelon l’organisation des Nations Unies, 10% de la population mondiale vit dans une zone où le manque d’eau est chronique. D’ici 2050, cette proportion atteindra 45 %. L’eau est donc au centre de défis essentiels pour l’avenir de l’humanité (agriculture, sécurité alimentaire, énergie, santé). Si la gestion de cette ressource ne change pas radicalement, le monde devra faire face à un déficit hydrique global de 40% dès 2030, avec comme corollaire la montée en flèche du stress hydrique et la menace de tensions et de conflits pour s’approprier gisements naturels et aquifères.

Si le XXIème siècle amorce une prise de conscience quant à l’importance de l’eau pour l’homme et la planète et sa reconnaissance en tant que bien commun de l’humanité et droit humain, les auteurs regrettent que la convention issue de la COP21 ne fait aucune mention, à aucun moment de l’eau ou du cycle de l’eau. Bien que le constat ne pousse pas à l’optimisme, ils veulent croire que les décisions prises sur le plan international couplées aux initiatives citoyennes permettent une meilleure relation d’égalité entre les peuples face à cette denrée indispensable et trop largement sous-estimées.


Manifesto, éditions Alternatives, 160 pages, 17 € – www.editionsalternatives.com
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(Danièle Boone)