Un accompagnement d’experts néerlandais pour une centrale solaire en Algérie

L’Algérie va bénéficier d’un accompagnement du CTCN (Climate Technology Centre & Network), organe de transfert de technologie et de renforcement des capacités des pays en développement, sous l’égide de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements climatiques, pour la réalisation d’une centrale photovoltaïque d’une capacité de 1 mégawatt, dans la nouvelle ville de Boughezoul, à 89 km au sud de Médéa.

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par M’hamed Rebah

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Cette centrale sera le résultat du partenariat entre le Centre de développement des énergies renouvelables (CDER) et le groupe privé algérien Condor, a précisé lors d’un workshop dédié au volet technique du projet, le Pr Yassaà Noureddine, directeur du CDER, cité par l’APS (Algérie Presse Service). Selon la même source, des experts du Centre de recherche néerlandais (ECN) ont participé à cet atelier aux côtés des chercheurs du CDER et des chercheurs et cadres techniques du Groupe Condor. Ils sont en Algérie dans le cadre d’un accord signé entre les deux pays (Algérie-Pays Bas), portant sur un échange d’expertises dans le domaine de la recherche scientifique et le développement technologique des énergies renouvelables. Ils assureront un accompagnement technique au projet.

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Pour le Pr Yassaà, cette future centrale a une importance stratégique dans la mesure où elle apportera au chercheur algérien la maîtrise exigée par ce type de technologie. Dans ce sens, ajoute-t-il, c’est la première expérience du genre, qui sera lancée par l’Algérie, qui a déjà fait appel à des entreprises étrangères pour la réalisation de 23 centrales photovoltaïques, entre 2014 et 2016.

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Rappelons qu’un autre accord, algéro-allemand celui-là, dans le cadre du « pôle technologique » de la nouvelle ville de Boughezoul, avait été signé en octobre 2012, concernant un projet de tour hybride gaz-solaire qui devait servir de station d’expérimentation des énergies renouvelables, dans les conditions particulières de cette zone : vents fréquents, soleil abondant, vent de sable, environnement semi-aride. Le projet de cette nouvelle ville comprend par ailleurs une dimension « économie verte » qui a motivé une opération de volontariat le 5 juin dernier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’environnement, consistant en plantations d’oliviers à la périphérie du site sur une superficie de 600 hectares à l’intérieur de la bande verte qui ceinture le périmètre urbanisable.

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Cet article a été publié dans le quotidien algérois Reporters.
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