La France peut se vanter d’avoir sans doute la meilleure presse pour enfants du monde, des livres jeunesse d’une très haute qualité et d’une variété incomparables. Les conditions de vie de ceux qui y collaborent sont loin d’être aussi merveilleuses.
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par Marc Giraud
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Quel que soit leur talent, les illustrateurs sont souvent les dernières roues du carrosse, et leur travail peu reconnu, comme en témoignent ces deux affiches “sauvages” collées près du Salon de la Presse et du Livre jeunesse de Seine-Saint-Denis (autrefois appelé Salon de Montreuil), cris de désespoir significatifs de notre époque. Il ne s’agit pas de généraliser ces cas à la totalité de la profession, mais il devient évident que les conditions de travail sont devenues à la limite du supportable pour la majorité des illustrateurs et même des auteurs, éternels pigistes à la merci des décideurs et des courants.
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Le site de la Charte des auteurs et des illustrateurs jeunesse regorge de témoignages contre des éditeurs malhonnêtes, qui se croient de plus en plus tout permis. Le public ne se doute pas que derrière certains noms très connus de dessinateurs et d’écrivains adulés dans les écoles se cachent des situations financières et psychologiques extrêmement difficiles. Qu’on se le dise…
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Plus d’infos sur www.la-charte.fr
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Vous pouvez cliquer sur les images pour les agrandir.
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