Le Green Forum du WWF en (quasi) direct

Catherine Levesque assiste ce 6 octobre 2011 au Green Forum du WWF. Elle nous en livre un compte-rendu en temps (presque) réel.

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par Catherine Levesque

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Synthèse du discours d’ouverture d’Isabelle Autissier

 

« Il ne peut pas y avoir d’hommes en bonne santé sur une planète malade. Comment dissocier la création de richesses de la dégradation de l’environnement ? Comment traduire dans les faits cette conscience collective un peu diffuse ?

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Le WWF entend apporter sa contribution à une approche pragmatique de ce qui marche ou pas afin d’inventer une économie plus verte, plus vertueuse et créatrice d’emploi. »

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Présentation du Green Forum

 

Grégoire Even, responsable de l’Institut de formation du WWF, qui a mené un cycle de débats sur l’économie verte cette année.

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Cette 5e édition des Universités du WWF, rebaptisées Green Forum cette année, a pour partenaires : La Tribune, Le Public Sytème, Entrepreneurs d’avenir et Natureparif. Le Green Forum se veut un espace de réflexion et d’échanges interactifs.

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Première intervention

 

Emplois verts et écoactivités, définitions et grandes tendances

Pierre Greffet, chef du bureau de l’économie, des risques et des perceptions de l’environnement de l’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte. Il travaille au Service statistiques du ministère de l’Ecologie, représenté au sein de l’Observatoire national des emplois et métiers des économies vertes (lien Internet : http://www.developpement-durable.gouv.fr/L-observatoire-national-des,18551.html)

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On oppose souvent la croissance verte à l’économie verte : ces emplois sont difficiles à quantifier et font l’objet de batailles de chiffres, les périmètres étant différents (emplois induits, nets ou bruts…)

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Exemples : En 2009, 600 000 emplois bruts créés par la croissance verte selon une étude, 684 000 emplois nets selon le WWF, 218 000 emplois directs selon l’Ademe

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Proposition de définitions :

L’économie verte est une économie décarbonée, sobre en ressources et équitable. La croissance verte est le chemin pour atteindre cet objectif.

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L’Observatoire national des emplois et métiers de l’économie verte a été créé au printemps 2010. Un groupe de travail avec méthodes et outils a été créé pour quantifier l’impact sur l’emploi de l’économie verte.

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Acteurs de l’Observatoire = Centre d’analyse stratégique de Matignon, Insee, Afpa, Ademe…, + observatoires de branches…

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L’approche se fait par le biais des activités des entreprises, classées en deux grands domaines :

1 / Celles qui ont pour finalité la protection de l’environnement

2 / Celles qui gèrent des ressources naturelles.

Seuls les emplois directs sont pris en compte (unité de comptage = équivalent temps plein).

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En 2009, 427 100 emplois directs ont été créés dans les écoactivités (périmètre stable et partagé) : 60 % dans la protection de l’environnement, 26 % dans la gestion des ressources naturelles – maîtrise de l’énergie, gestion de l’eau… ; et 14 % en R&D, ingénierie.

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Il existe sur le site Web un camembert avec une répartition plus fine par domaines.

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Par exemple, la biodiversité représente 3 % des emplois en 2009.

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Depuis 1997, on est capable de suivre l’évolution des emplois dans les écoactivités, qui se caractérisent par la robustesse de la croissance par rapport à la croissance de l’emploi intérieur total.

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Entre 2008 et 2009, les écoactivités ont enregistré moins de 1 % de croissance.

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Le sous-domaine le plus générateur d’emplois sur cette période est celui des énergies renouvelables.

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Une enquête sur l’emploi environnemental en Europe a été menée en 2009 par Eurostat sur la base du volontariat. Sept pays ont fourni des données exploitables, mais les années de référence et les périmètres diffèrent.

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Une nomenclature sur les écoactivités sera appliquée en 2012, donc on pourra réellement comparer les données en 2013.

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Les emplois de l’économie verte

Les écoactivités constituent le noyau central dur de l’économie verte, atour duquel on situe un halo d’activités produisant biens et services moins impactants qu’un produit de référence, dits « produits adaptés » (ex. chaudières à condensations, lampes fluocompactes, agriculture bio)

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Les deux secteurs regroupés représentaient 953 000 emplois en 2009.

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Quelques technologies vertes

Fenêtre avec récupération de chaleur

Mur anti-bruit sur LGV

Fabrication de briques de bois

Mesure du taux d’hydrogène sulfuré sur une décharge de déchets de démolition

Station de mesure du bruit ambiant

Agriculture bio = produit adapté (filet de protection contre papillon parasite)

Gîte à auxiliaires (insectes pollinisateurs…)

Eoliennes

Panneaux photovoltaïques

Protection des sols (géotextile écologique de protection des berges)

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Voir aussi :

Les métiers de l’économie verte

http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Les-metiers-de-l-economie-verte-.html

N° 43 Etudes et documents / juin 2011 « Activités, emplois et métiers liés à la croissance verte ». Téléchargeable sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ED43.pdf

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Blog de Catherine Levesque : www.hoazin.fr