Les maladies dites « de civilisation » comme l’obésité, le diabète, les maladies neuro-dégénératives et cardio-vasculaires ou les cancers ont explosé du fait de notre mode de vie, qu’il s’agisse de la malbouffe, du stress ou de la sédentarité. Un lien semble aujourd’hui facile à faire, c’est celui qui noue la qualité de nos sols à celle de notre alimentation, puis celui qui relie la qualité de notre alimentation à notre santé. Mais il semble que cet enchaînement si naturel soit incompatible avec le déroulement d’une activité économique fondée sur le profit. Pourtant, la maladie coûte cher, autour de 12 milliards d’euros en France et combien de vies gâchées ?
Des chercheurs du sol à la santé se sont donnés rendez-vous au fil du demi siècle qui vient de s’écouler pour documenter l’importance de restaurer ces liens. C’est par eux que notre avenir et l’avenir de notre santé passent.
One health ou Une seule santé, c’est enfin une vision holistique du monde comme de notre santé.
Et c’est ce dont nous avons parler avec
● Pierre Weill, agronome et chercheur, auteur de « Une seule santé, enquête sur les sols où nos maladies prennent racine »
● Jean-Michel Lecerf, médecin nutritionniste, spécialiste en endocrinologie et maladies métaboliques, et responsable du Service Nutrition & Activité Physique de l’Institut Pasteur de Lille (IPL).
