Criminalisation des défenseurs de l’environnement, une menace pour la démocratie
Une table-ronde organisée à l’Académie du Climat (Paris) le jeudi 14 novembre de 19 à 21 h dans le cadre des Jeudis de l’écologie
Animée par Carine Mayo et Isabelle Vauconsant, journalistes, en partenariat avec le média Reporterre
Deux ans de prison ferme au Royaume-Uni pour avoir projeté de la soupe sur la vitre d’un tableau de Van Gogh, bientôt quatre mois d’emprisonnement au Groenland pour Paul Watson, le défenseur des baleines, menacé d’extradition au Japon.
En France aussi, l’action des défenseurs de l’environnement est fortement réprimée au point que France Nature Environnement a déposé une plainte à l’ONU, rappelant que « depuis Sainte Soline, le Gouvernement n’a eu de cesse de criminaliser les défenseurs de la nature et d’étouffer la démocratie environnementale, entre contrôle et répression de tous les mouvements ».
Face à ces plaintes, Michel Forst, rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, a rappelé que la désobéissance civile pacifique est un droit protégé au titre du droit international des droits humains et que la répression par l’Etat « constitue une menace majeure pour la démocratie » !
Mais au nom de quelle violence les États déploient-ils un arsenal répressif qui va jusqu’à l’assassinat dans certains pays ? Pourquoi et à qui la désobéissance fait-elle violence ? Qu’est-ce que la violence et qui l’exerce ?
Pour en discuter seront présent.es :
Justine Guitton-Boussion, journaliste à Reporterre
Jon Palais, co-fondateur d’Alternatiba/ANV-COP21
Jean-François Guillon, membre du bureau d’Attac
Sébastien Mabile, avocat au barreau de Paris-Seattle avocats
Marion Crecent (en visio), avocate de Sea Shepherd France, qui nous parlera de Paul Watson
Lieu : Académie du Climat, 2 place Baudoyer 75004 Paris
Inscription gratuite en cliquant ici.