2020, Carnets d’un printemps tourmenté par Robert Fiess, dessins de Denis Fauvel

Ancien rédacteur en chef de « Géo », Robert Fiess nous livre son journal du premier confinement du printemps 2020. Chaque chapitre s’ouvre sur un haïku, petit poème très bref d’origine japonaise, comme par exemple « virale couronne épargne ni pauvre riche ou puissant ». Au fil des pages joliment illustrées par les dessins de Denis Fauvel, l’auteur nous livre de jour en jour ses réflexions pleines de sagesse et d’esprit critique sur la sombre actualité de la période (hospitalisations, morts, masques, hydroxychloroquine…) et ses observations naturalistes, en particulier sur la forsythia, plante qui annonce le printemps, ou sur le retour des oiseaux qui profitent du ralentissement des activités humaines. « C’est notre modeste contribution à figer cette pandémie, qui laissera dans les esprits et les cœurs un lourd chapitre et ne s’effacera pas avant longtemps de la mémoire des hommes du monde entier », résume Robert Fiess. On citera en conclusion ce joli haïku qui nous ferait (presque) regretter le temps du confinement : « lents hérissons surpris saluent feu vert sur (les) chaussées libérées ».


Éditions Maia, 76 pages, 19 € – www.editions-maia.com
Contact presse : promotion.éditions.maia@gmail.com
(Laurent Samuel)