Encore aujourd’hui, la sexualité animale, et il faut bien le dire humaine également…, reste une énigme. Pourquoi est-elle assortie de pareilles incertitudes, alors qu’elle existe depuis la nuit des temps ? A-t-elle seulement pour objectif d’assurer efficacement la reproduction ? Ce livre, scientifique mais d’une très bonne qualité de vulgarisation, ajoute le plaisir dans cette histoire qu’il complique, mais qu’il passionne aussi, assurément.
Selon l’auteur, 95 % des espèces animales ne pensent qu’à ça, et même la mouche jouit… Suivant le fil de l’évolution, Thierry Lodé, professeur d’écologie évolutive et directeur de recherches à l’université Rennes-I et spécialiste des sexualités animales, nous raconte dans ce nouveau livre la félicité du poulpe, l’extase du moineau et la volupté du capucin. On y découvre que dauphins, perruches et écureuils sont adeptes de masturbations intempestives. On y apprend que le tapir et le canard détiennent le plus long des organes, mais que le vagin et le clitoris font de leur mieux pour rester sur le terrain de jeux des amants. Même les gorilles s’adonnent aux étreintes lesbiennes…
Et si le plaisir sexuel était bien davantage qu’un simple produit de l’évolution, s’il en était le propulseur, contribuant, dans les faits, à la mise en place d’interrelations originales et à la biodiversité animale ?
Un ouvrage sensuel, plein de sens, plein de sciences et sensationnel !
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Édition Odile Jacob, 325 pages, 22,90 € – www.odilejacob.fr
Contact presse : Émilie Corbineau. Tél: 06 61 51 43 52 / 01 44 41 64 89
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(Gabriel Ullmann)
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