Les commentateurs brevetés qui peuplent les médias ont lancé une nouvelle et grande discussion sur les personnalités qui représenteraient les écologistes à la prochaine élection présidentielle. Les « nommés » se prêtent plus ou moins à ce petit jeu. Mais sans se poser, eux non plus, la question la plus importante : l’Ecologie a-t-elle besoin ou vocation de briguer, voire à occuper ce poste de direction du pays ?
Les succès que viennent d’obtenir les écologistes, avec ou non, l’appui du parti socialiste et de rassemblements citoyens, devraient inciter les écolos à rester plus modestes, mais surtout plus efficaces. Et également plus pragmatiques comme aiment à dire les marcheurs. Ils doivent donc continuer à se concentrer à viser les exécutifs locaux, départementaux et régionaux. C’est-à-dire le champ de la réalité quotidienne. Ils doivent donc continuer de montrer sur le terrain comment et pourquoi leurs solutions changent la vie et contribuent à améliorer les quotidiens des citoyens. Ils doivent expliquer par les changements visibles et immédiats pourquoi les questions agricoles, les transports, les pollutions des terres et des rivières, les erreurs urbaines, les menaces climatiques, la baisse inquiétante de la biodiversité ne peuvent se résoudre qu’à partir des actions menées par des exécutifs dirigeant des villages et des villes. Et non pas depuis le donjon du Château.
Pour lire la suite de cet article, rendez vous ici sur le blog de Claude-Marie Vadrot, ancien président des JNE et journaliste à Politis.