Suite à la révélation par France 2 et le Monde de l’existence d’un fichier élaboré pour le compte de Monsanto et contenant des informations personnelles sur des journalistes, des scientifiques et des acteurs du monde politique, syndical et associatif, les JNE réaffirment avec vigueur la nécessité pour notre démocratie de respecter la liberté d’opinion de chaque citoyen et d’expression de la presse. Ce fichage constitue un premier pas vers ce qui pourrait déboucher sur un contrôle accru des citoyens.
Pour sa part, notre association, qui a organisé le déplacement d’une dizaine de journalistes au Tribunal international Monsanto en 2016, compte bien continuer à exercer sa mission d’information et d’accompagnement des journalistes dans l’exercice de leur profession. Elle se déclare solidaire de ses adhérents, qui, présents dans ce fichier, seraient décidés à porter plainte comme l’ont déjà fait Le Monde, Le Parisien, Radio France, l’AFP…