La volonté de compter sur ses propres forces pour mettre en application le plan climat de l’Algérie et faire avancer en même temps le programme national des énergies renouvelables est toujours forte chez les pouvoirs publics, qui encouragent dans ce sens le partenariat entre organismes algériens concernés par cette filière.
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par M’hamed Rebah
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C’est ainsi qu’une convention de coopération a été signée, à Alger, entre le Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER) et l’Agence Nationale des Changements Climatiques (ANCC, créée en 2005, sous la tutelle du ministère chargé de l’environnement) pour travailler ensemble sur toutes les questions qui sont en rapport avec les énergies renouvelables et les changements climatiques. Les chercheurs et spécialistes de ces deux organismes auront à intégrer la composante des changements climatiques dans les projets de recherche concernant les énergies renouvelables, en particulier, dans la conception des équipements.
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Autres axes d’intervention sur lesquels les efforts du CDER et de l’ANCC vont converger : promotion de l’utilisation des énergies renouvelables pour l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre ; organisation de journées de sensibilisation en relation avec ces deux thématiques ; soutien à la mise en place d’une base de données relative aux changements climatiques et leurs impacts sur les ressources naturelles ; organisation de colloques, séminaires, portes ouvertes, expositions et forum en relation avec les deux thématiques ; création d’un espace de transfert de savoir-faire et d’échange d’informations techniques et scientifiques, d’expériences en matière de changements climatiques et d’énergies renouvelables.
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La contribution de l’Algérie à la Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, tenue à Paris en décembre 2015 (COP21), comprend un volet sur « la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables dans le mix énergétique » comme une des actions prévues pour la période 2020-2030, en termes d’adaptation face aux changements climatiques et d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES).
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L’attention particulière apportée aux équipements a amené l’Algérie à participer aux travaux du comité technique international de ISO (ISO/ TC 180 « Solar Energy »). Cela permet, selon les responsables du CDER, de « tisser des liens avec les experts internationaux de grande expérience, qui sont derrière les normes actuelles sur les équipements et systèmes solaires et constater le lobbying qui est derrière les négociations et le contenu des normes liés directement au secteur de l’industrie du solaire ».
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Le CDER participe dans le cadre mis en place par l’Institut Algérien de Normalisation (IANOR), à l’élaboration du programme national de normalisation dans les domaines des énergies renouvelables. On sait que le CDER a procédé au développement et à la mise à niveau de deux laboratoires désormais normalisés (le Laboratoire d’essai capteurs et chauffe-eau solaires et le Laboratoire d’étalonnage des pyranomètres) dont il a engagé le processus d’accréditation.
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Cet article a été publié dans le quotidien algérois Reporters.
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