Le magazine de l’Aspas publie un intéressant dossier intitulé « Quand écologie rime avec économie« . On découvre que l’on parle gros sous, ce que les naturalistes ne savent pas forcément faire, l’émotion est plus fructueuse que la destruction. Avec de nombreux exemples à l’appui, ce dossier est un plaidoyer pour un tourisme de la contemplation. Que ce soit en Finlande, en Roumanie, ou en Écosse, l’observation des animaux peut rapporter gros même plus gros que la pêche et la chasse qui rapporte déjà pas mal. La rentabilité de la nature est d’ores et déjà calculée ainsi, dans les Pyrénées, en 2012, les 832 couples de vautours fauves ont générés 366 000 euros d’économie grâce à leur rôle de charognards et, dans les Causse, cette économie s’élève à 440 000 euros. Mais tout cela nécessite un changement de mentalité qui, en France, a encore du chemin à faire. Au lieu de voir la nature sauvage comme l’ennemi à combattre, il vaudrait mieux la saisir comme une belle opportunité et prendre modèle sur certains pays voisins, l’Italie, par exemple qui a fait du loup dans les Abruzzes, un argument touristique.
Danièle Boone
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