Qui n’a pas rêvé un jour de redevenir un cueilleur pour se nourrir sans passer par la case « je cultive mon potager ». Les légumes vivaces concrétisent en partie ce désir là. Même s’ils ne remplacent pas totalement les légumes annuels, ils offrent incontestablement des possibilités fort intéressantes et surtout, ils permettent au jardinier curieux d’élargir le nombre d’espèces et d’enrichir ainsi une biodiversité qui garantit la richesse et la bonne santé de son potager.
Aymeric Lazarin explique ce que sont les vivaces en les comparant aux annuelles et aux bisannuelles. Il met en garde sur la confusion courante entre vivaces et rustiques. « De manière générale, les plantes vivaces sont plus résistantes aux maladies et aux aléas climatiques, mais aussi plus rustiques que les plantes annuelles. Cela dit, il faut toutefois faire attention à ne pas faire l’amalgame entre plantes vivaces et plantes rustiques. Ces dernières sont capables de croître et de se développer dans des milieux où l’hiver peut être très rude. Or les plantes vivaces ne sont pas toutes rustiques. » Autre idée reçue : « On assimile souvent la notion de « vivace » avec la notion de « persistant ». Or la plupart des plantes vivaces perdent leurs parties aériennes à l’entrée de l’hiver pour ne laisser visibles que quelques tiges sèches, et redémarrent de la souche au printemps. »
Bien avertis, à nous la livèche, la mertensie, l’oignon rocambole, la petite pimprenelle, la capucine tubéreuse, la noisette de terre, l’oca du Pérou, la poire de terre, le souchet qui apportent au fil des ans leur saveur singulière. Pour chaque espèce, l’auteur précise non seulement comment la cultiver mais aussi comment la consommer et la conserver.
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Éditions Terre vivante, collection Conseils d’expert, 224 pages, 24,90 € – www.terrevivante.org
Contact presse : Agathe Béon. Tél.: 04 76 34 26 60 – agathe.beon@terrevivante.org
(Danièle Boone)
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