Plusieurs associations particulièrement actives dans la protection des prédateurs (ASPAS, Ferus, SFEPM, LPO Paca, etc.) se sont rassemblées pour fonder CAP Loup le 4 avril dernier.
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par Marc Giraud
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Pourquoi, en effet, ne pas mener ensemble les mêmes actions en faveur de la biodiversité ? Ce collectif entend défendre sans ambiguïté nos loups, si malmenés par les lobbies de la chasse et de l’agriculture, et même par l’État.
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À noter : l’absence de FNE de ce collectif, sans doute parce que la fédération s’est montrée plus « souple » dans ses positions que ses collègues, y compris d’associations qu’elle est censée représenter.
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Plus ferme, CAP Loup est rigoureusement opposé à la politique d’autorisation des tirs létaux mise en œuvre depuis le début du plan loup 2013-2017, qui encourage ces tirs au lieu de garantir que tout soit fait pour les éviter.
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CAP Loup souhaite également agir pour favoriser des techniques pastorales permettant la cohabitation avec la vie sauvage. Car, malgré ce que certains prétendent, aimer le loup ne veut pas dire mépriser le berger, bien au contraire !
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Enfin, le collectif se battra crocs et griffes afin que le statut d’espèce protégée du loup ne soit pas remis en question.
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Vu l’état d’esprit catastrophique de la majorité des politiques et des médias contre les prédateurs, CAP Loup ne va pas manquer de travail…
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Contacts presse : Jean-François Darmstaedter (FERUS) 06 30 20 59 64, Pierre Athanaze (ASPAS) 06 08 18 54 55, Pierre Rigaux (SFEPM) 06 84 49 58 10.
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