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Vincent Albouy, entomologiste amateur, président de l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) et André Fouquet, journaliste et photographe, passionné par les insectes, commencent par faire l’état des lieux. Bien que les insectes représentent à eux seuls les trois quart des animaux et la moitié des êtres, force est de constater qu’ils sont en nette diminution. Dans les prairies fleuries, autrefois, il n’y a pas si longtemps, il y avait des nuées de papillons, aujourd’hui, on n’en compte plus que quelques dizaines. Quant aux vers luisants qui illuminaient le bord des chemins, il est exceptionnel désormais d’en croiser. Face à cette situation catastrophique due principalement aux mutations de l’agriculture, on tente de trouver des parades comme, par exemple, les corridors écologiques destinés à relier les zones encore relativement riche en biodiversité. A ce titre, le jardin individuel peut être très important s’il respecte la vie sauvage.
Gérer son jardin pour la vie sauvage, c’est donc apporter sa brique à la protection collective de la nature et des insectes en particulier. Comment ? D’abord, en préservant leurs habitats naturels. Vincent Albouy et André Fouquet passent en revue les logements potentiels d’un tas de petites bêtes, terre battue, tas de sable, talus de terre, grosse pierre, touffe de lierre, litière de feuilles mortes… et leurs locataires potentiels. On peut leur proposer en plus des chambres d’hôte et autres hôtels. Les auteurs nous suggèrent les modèles les plus divers adaptés aux différentes espèces. Enfin, il est essentiel aussi multiplier les biotopes pour accueillir le plus grand nombre : haie variée, pelouse fleurie, friche sauvage, zone sèche, mare. Finalement, tout cela n’est pas si difficile. Il suffit de retrousser ses manches mais vite !
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Delachaux et Niestlé, 128 pages, 14,90 € – www.delachauxetniestle.com
Contact presse : Julia Bocquin. Tél. : 01 41 48 82 63 – jbocquin@lamartiniere.fr
(Danièle Boone)