Dans le Nord, la centrale nucléaire de Gravelines est « un château de sable en bord de mer », selon un rapport de Greenpeace. Situés à proximité, deux futurs EPR pourraient ainsi être mis à rude épreuve par la montée des eaux.
Gravelines (Nord), envoyée spéciale
Le point de vue a tout d’une dystopie industrielle. Sur la gauche, six réacteurs nucléaires de 900 mégawatts ronronnent dans la brume automnale, sans aucun panache de fumée pour les signaler — ils se refroidissent via les eaux fraîches de la mer du Nord. En face, sur l’étendue couleur opale, une tripotée de tankers venus du bout du monde glisse sur l’horizon. À droite, un vaste terrain sablonneux où des pelleteuses démantèlent le cadavre métallique d’une gigantesque cuve.
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