Deux ans vécus en autarcie, dans une cabane, dans la forêt, près d’un lac : c’est l’expérience transformatrice narrée par Thoreau dans Walden. Mais Thoreau (1817-1862) a beaucoup écrit par ailleurs. Arpenteur infatigable, Thoreau a collecté sa vie durant des observations sur les bois et les forêts. Peu avant sa mort, il rassemble ses notes et en extrait un véritable tableau vivant, Teintes d’automne, emblématique de ce genre littéraire dont il est considéré comme le père fondateur : le nature writing.
Teintes d’automne se lit comme un “herbier littéraire” dans lequel Thoreau fait notamment l’éloge de l’embrasement automnal des forêts de la Nouvelle Angleterre. « Que c’est beau de voir un arbre tout entier ressemblant à un beau fruit mûr débordant de jus savoureux, son feuillage, depuis les branches les plus basses jusqu’à la cime, en plein embrasement, surtout quand on a regardé dans la direction du soleil ! Que peut-il exister de plus remarquable dans un paysage.?.»
Ce court ouvrage de notes poétiques et écologiques nous transporte. Il est très utilement introduit et parachevé par une préface et une postface de Michel Granger sur la vie, l’œuvre et la philosophie de Thoreau l’essayiste.
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Éditions Le mot et le reste, 128 pages, 14 € – lemotetlereste.com
Contact presse : Marisol Bufala & Angèle Petrelli. Tél.: 06 01 57 78 88 – presse@lemotetlereste.com
(Gabriel Ullmann)
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