Dans la Drôme, la Biovallée se réinvente pour pérenniser son modèle menacé par le changement climatique – Anne-Marie Granier – Patrimoines du Monde

Situé aux portes du Vercors à dix minutes de Die dans la Drôme, l’ancien monastère du village de Sainte-Croix, fondé au 12e siècle par des moines de Saint-Antoine, transformé en centre d’accueil international, a réuni récemment journalistes de l’environnement et responsables de la Drôme et du Diois préoccupés par les conséquences du changement climatique sur leur territoire. Ce denier engagé dans une dynamique de développement durable depuis les années 1980 doit affronter aujourd’hui recul du Bio et climat déréglé.

Au début dans les années 1980, il s’est agi de rendre la rivière dégradée par les activités humaines baignable et attractive. Une coopération unique entre élus, associations environnementales, pêcheurs et entreprises locales a abouti à la restauration de la qualité d’une grande partie des eaux de la Drôme, le site devenant même chantier expérimental du premier schéma d’aménagement et de gestion des eaux de France (Sage). « Une réussite collective remise en cause aujourd’hui par un réchauffement climatique actif à la fois sur la pluviométrie, l’enneigement et les températures qui menace son équilibre de façon inquiétante », explique Pascal Baudin vice-président du SMRD. Cette situation préoccupante a amené l’Association Biovallée, le Syndicat mixte de la rivière Drôme, (SMRD) et l’Inrae à engager une réflexion sur un projet de schéma territorial d’économie circulaire prévoyant la réutilisation des eaux usées pour économiser l’énergie et se sécuriser face aux sécheresses récurrentes.

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