Agronome spécialiste des vers de terre et des agricultures alternatives et auteurs de plusieurs livres, Christophe Gatineau analyse l’ambivalence du glyphosate : d’un côté, il représente un moyen de lutter contre le réchauffement climatique, de l’autre, il perturbe la croissance et la reproduction des vers de terre.
Le glyphosate, pesticide le plus utilisé dans le monde, fêtera ses 50 ans l’année prochaine. L’Union européenne devait voter sa réautorisation le 13 octobre dernier, mais en raison de désaccords sur les modalités, la décision a été reportée à la mi-novembre.
Toutefois, elle devrait logiquement renouveler son autorisation, car de nombreux pays ont fondé leur modèle agricole sur cet herbicide. À l’image de la France où l’interdire reviendrait à réécrire la feuille de route de l’agriculture jusque dans nos lois. Et en particulier, celle du 13 octobre 2014, la loi d’avenir pour l’agriculture, qui définit la mise en œuvre de l’agroécologie, le glyphosate étant l’un de ses outils. Mieux ou pire, il est aussi un des moyens de lutte contre le réchauffement climatique !
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