Derrière les mégabassines ou le barrage de Sivens, on trouve la discrète Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne. Promouvoir l’irrigation lui permet de capter des financements publics.
par Grégoire Souchay (pour Reporterre)
CACG. Trois consonnes et une voyelle. C’est un acronyme qui ne dit rien à vos oreilles. Et pourtant, la Compagnie d’aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG), société privée dirigée par des élus départementaux et régionaux joue un rôle clé dans la création des barrages, retenues et bassines en France. Née en 1959, cette société d’aménagement régional basée à Tarbes (Hautes-Pyrénées) se veut « au service des territoires » et du « développement de la ruralité » dans le Sud-Ouest. Mais, jusqu’ici, elle a surtout répondu aux intérêts des agriculteurs irrigants (seulement un quart des exploitations françaises), en suivant un schéma bien rodé : réaliser des études sur les besoins en eau, suggérer une solution technique souvent coûteuse, se voir confier la réalisation du chantier, et profiter de larges financements publics.
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Photo du haut : dès 1998, la CACG recommandait au gouvernement de construire des bassines dans le marais poitevin © Twitter/Bassines non merci