Qualifiés autrefois de nuisibles, on les a pudiquement rebaptisés « ESOD », comprendre « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ». Le nom ne change rien à l’affaire, ces présumés coupables doivent disparaître. Explications.
En France, le Code de l’Environnement prévoit que le ministère de l’Écologie, chargé de la chasse, fixe tous les 3 ans par arrêté, la liste des espèces qualifiées de « nuisibles » jusqu’en 2016, pudiquement renommées depuis « ESOD » pour « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts ». Une série de bonnes intentions justifie évidemment l’invitation au massacre. On parle de « la santé et la sécurité publique », de « la protection de la flore et de la faune sauvage », de « la nécessité de prévenir des dommages importants aux activités agricoles, forestières et aquacoles et à d’autres formes de propriétés »…
Pour lire la suite de cet article, cliquez ici sur le site de Charlie Hebdo.