De livre en livre, Michel Maxime Egger creuse son sillon en s’appuyant sur cette conviction : « Pour répondre de manière profonde et durable aux bouleversements écologiques et climatiques, il convient de (…) remonter à leurs racines. Ces dernières ne sont pas seulement économiques et politiques, mais psychoculturelles et spirituelles. »
Son dernier opus présente dans un large tableau les sources et les composantes de deux approches complémentaires. D’une part, l’écopsychologie qui nous invite à redécouvrir combien la nature est une dimension structurante sinon essentielle de notre identité. D’autre part, l’écospiritualité qui promeut la sacralité du vivant et des vertus comme la sobriété, la gratitude ou l’espérance. Lui-même sociologue, responsable du Laboratoire de transition intérieure au sein de deux ONG caritatives suisses et éco-théologien, l’auteur nous invite à croiser et intérioriser ces deux approches pour faire de nous des «méditants-militants».
Un ouvrage tout-à-la fois clair, synthétique et roboratif qu’on recommandera plus particulièrement à celles et ceux qui essaient de tenir ensemble ce qu’on a trop longtemps tenu séparé : la transformation sociétale et la transformation personnelle. Dans une synthèse dynamique propre à renouveler notre relation au vivant.
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Éditions Jouvence, 176 p, 17,90 € – www.editions-jouvence.com
Contact presse : Sophie Gauthier. Tél. : 06 76 04 14 02 – s.gauthier@editions-jouvence.com
(Jean-Claude Noyé)
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