Un village qui a trouvé le moyen de s’équiper d’un réseau de chaleur collectif au bois en s’adressant à des entreprises locales, conduites par un bureau d’études inventif. Améliorer le niveau des gens, faire vivre les artisans du coin et profiter de la forêt. La martingale a priori impossible, réussie dans le Puy-de-Dôme.
« Bois-énergie des territoires d’Auvergne », Béta Énergie n’est pas un nom, mais un acronyme. Ce n’est pas non plus une entreprise comme les autres, car elle est un groupement d’entreprises locales : un bureau d’études (dirigé par M. Grovel), un concepteur de chaudières, un fabricant de chaudières, un chauffagiste spécialisé dans les réseaux, un fournisseur de plaquettes forestières, des terrassiers, plus quelques investisseurs. « On conçoit, on construit, on finance des réseaux publics de fourniture d’énergie pour les communes qui n’ont pas les moyens. » Béta Énergie est un intermédiaire, un agrégateur de talents qui vend du kilowattheure clés en main.
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