C’est si bon. Le pied dans le clapotis s’étirant sur la plage. La tête plongeant sous la vague. La nage jusqu’au bout de l’horizon. C’est bon, c’est beau, mais c’est devenu toxique. Dans l’enquête qui suit, tout est venu d’un énorme mensonge : le Pavillon bleu prétend être un gage d’excellente qualité des eaux de baignade, et c’est faux.
Pour mieux saisir, un minuscule cours de chimie s’impose. Synthétiser une nouvelle molécule, c’est un jeu d’enfant. Prenons l’exemple parlant du DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), d’abord miracle, ensuite cauchemar. Il a été créé à la suite de réactions chimiques par l’Autrichien Othmar Zeidler en 1874, puis oublié comme tant d’autres parce qu’on ne lui trouvait aucun usage. Le Suisse Paul Hermann Müller l’a exhumé en 1939, découvrant ses effets insecticides.
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