Se soigner par la phytothérapie est une bonne chose pour soi-même, soit, mais qu’en est-il pour l’environnement ? En d’autres termes, cette pratique qui nous rapproche de la nature et a des avantages certains peut aussi avoir des impacts négatifs sur le milieu. Par exemple, le bois de rose, utilisé en huile essentielle, est reconnu pour ses propriétés antifongiques ou sédatives, mais il est source de déforestation tropicale. Placé sur la liste rouge de la CITES, il fait l’objet de faux certificats de durabilité : autant éviter de l’utiliser, d’autant que les alternatives à son utilisation sont nombreuses.
De même, l’arnica, utilisé sur les hématomes, montre de graves signes de faiblesse sous nos latitudes, à tel point que sa cueillette a été annulée en 2020 dans le Parc national régional du Ballon des Vosges. Le macérât de pâquerette a des propriétés proches, mais aussi l’achillée millefeuille. Sachant, comme le rappelle l’auteure, que « la plupart des hématomes régressent spontanément ». Elle nous propose donc de nous soigner sans piller la planète, ce qui est la moindre des choses, en quatre points : un constat, un rappel des bases de l’autoguérison et de la prévention des maladies (par l’alimentation), une série de pratiques à privilégier (les circuits courts, les labels, éviter l’exotisme, etc.) et un guide des soins éco-responsables, classés par pathologies. Instructif et utile !
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Éditions Terre Vivante, 254 pages, 21 € – www.terrevivante.org
Contact presse : Agathe Béon. Tél.: 04 76 34 26 60 – agathe.beon@terrevivante.org
(Christel Leca)
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