Faute d’informations suffisantes, on ne peut que se résoudre à évaluer le nombre de morts ou déplacés, victimes du drame ukrainien. Comment, en conséquence, mesurer l’impact de la guerre sur l’environnement ? Marie-Ange Schellekens Gaiffe, chercheuse à l’Université de La Rochelle, spécialiste des conflits et membre de l’Institut pour la Paix, a cependant tenté une approche.
Pas question de hiérarchiser mais « les conséquences environnementales vont désormais s’accentuer » prévient la juriste. Il faut savoir que l’Ukraine figure parmi les nations les plus riches en matière de biodiversité. Le pays accueille quelque 33 zones humides d’importance internationale recensées au titre de la Convention de Ramsar (le label n’est accordé qu’aux sites les plus exceptionnels). En tout, une quarantaine de parcs nationaux et réserves permettent l’accueil d’espèces aussi emblématiques que les cigognes noires, les aigles pomarins, les aigles criards, les courlis cendrés, etc. À propos de ces derniers, l’Ukraine et la Pologne ont participé à un programme Life Européen visant à les sauver… tandis que la France continuait d’autoriser à les tuer !
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