Le Cise a lancé une pétition et organisé une conférence afin d’interpeller les politiques sur la nécessité de placer la bonne santé au cœur des objectifs de santé publique. Un impératif pour enrayer l’épidémie de maladies chroniques. Des solutions concrètes impliquant les Idels (NDLR : infirmiers/ères libéraux) pourraient y concourir.
Depuis plus de deux ans, on parle des malades de la Covid, de l’importance des soins apportés, des patients décédés et du travail sans relâche effectué par les professionnels de santé. Mais l’importance d’être en bonne santé n’est pas un sujet vraiment présent dans le débat politique. Pourtant, rappelons-le, plus de vingt millions de Français souffrent de maladies chroniques, phénomène déjà qualifié de « véritable épidémie » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2006. C’est pour interpeller les candidats et les candidates à l’élection présidentielle que le Collectif inter-associatif pour la santé environnementale (Cise), qui rassemble une cinquantaine d’associations dont le syndicat Convergence Infirmière, a lancé fin janvier une pétition sur le thème « Bonne santé, bonne année, nous voulons vivre en bonne santé sur une planète saine ». Le but est de mettre la santé dans le débat présidentiel, voire de porter le sujet au niveau européen en profitant de la présidence française de l’Union européenne.
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