Ce matin 12 novembre, dernière plénière de la société civile – ONG, peuples autoctones, scientifiques, syndicats – pour rappeler qu’il y a des gens qui souffrent et qu’il y a urgence. Depuis, la COP se vide. Ne restent que les ONG, les journalistes et les négociateurs des 196 pays, ainsi que ceux de l’Union européenne qui vont y passer la nuit pour travailler d’arrache-pied sur la résolution finale de la COP26. La ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili a même retardé son retour en France, pour être de la partie.
par Anne Henry, envoyée spéciale à Glasgow
Les ONG, les peuples autochtones, les scientifiques, les pays vulnérables espèrent un accord ambitieux, avec une sortie des énergies fossiles, la finalisation des règles du marché carbone mondial et des règles de transparence, et de nouveaux financements pour les pays vulnérables.
Sur ce dernier point, Jean Jouzel,climatologue, venu suivre les négociations de la COP26, pousse un coup de gueule : « J’ai un peu honte en tant que pays développé, après la période COVID où on a mis des sommes d’argent énormes par rapport à ça, que les pays développés ne tiennent pas leurs promesses. Ca pollue les débats et on ne peut pas entraîner les pays en développement sur une voie vertueuse, si on ne tient pas les promesses vis-à-vis d’eux. »
Ci-dessous, l’interview audio de Jean Jouzel.