On croyait en avoir fini avec la glu. Elle continue de coller à la conscience des marchands de mort qui l’utilisent allègrement dans l’indifférence générale. Allain Bougrain Dubourg en témoigne.
Au risque de paraître obsédé, répétitif, envoûté, maniaque, voire assiégé, tant pis, je récidive. Je ne résiste pas au besoin d’évoquer à nouveau la glu. Pour ma défense, je plaide l’excuse de l’actualité. Le tribunal administratif de Nîmes vient de rendre deux jugements portant sur le piégeage à la glu dans le département du Vaucluse en 2018 et 2019. Oui, on le sait, la justice prend généralement son temps. Quoi qu’il en soit, le juge, en considérant que cette pratique n’était pas acceptable, a annulé les autorisations de piégeage en condamnant l’État à verser 1 200 € à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Plus intéressant, il y a dans les attendus du jugement, des arguments qui confirment que les projets d’arrêtés permettant d’autoriser les « chasses traditionnelles », comprenez le piégeage avec étranglement, filets ou pièges tombants, sont illégaux.
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