Il est soudain un visage et quelques mots qui disent l’histoire d’une douleur et d’une lutte, celle de l’Amazonie. Un visage qui est à lui seul tout un peuple dit indigène dit autochtone dit premier… En vérité, un « peuple » qu’on ne sait même pas qualifier tant on a de vanité à se croire les uniques civilisés !
par Jane Hervé
Ainsi en est-il de Nemonte cette femme qui, après la forêt en feu de Salgado, nous plonge autrement dans l’enfer amazonien : « Je m’appelle Nemonte Nenquimo, précise-t-elle. Je suis une femme Huaorani, une mère et une cheffe pour mon peuple. La forêt amazonienne est ma maison ». « Nemo » est la gardienne de la mangrove, des rios et de ses habitants. Eduquée dans une école de missionnaires, elle comprend qu’on la pousse à abandonner son héritage culturel. Elle refuse. Elle veut préserver sa propre culture car elle a une vraie culture.
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