Les militants de la décroissance l’ont rêvé, le coronavirus l’a fait : l’activité productive est à l’arrêt, le krach boursier est arrivé, les perspectives de croissance sont en berne, les déplacements sont réduits au strict minimum, les voyages par avion sont supprimés, les enfants restent en famille chez eux, le foot spectacle se joue à huis clos, et même les gouvernements sont en danger.
par Michel Sourrouille
La Bourse de Paris a vécu, jeudi 12 mars, la pire journée de son histoire en subissant une chute de − 12,28 %, à l’image des principales places européennes, qui se sont toutes effondrées, provoquant un krach boursier historique. Wall Street s’est également effondrée de 7,3 % (Dow Jones) à l’ouverture, ce qui a provoqué une interruption automatique des échanges. La BCE constate une « considérable aggravation des perspectives de croissance ». Lors de la crise financière de 2008, la panique avait finalement été enrayée quand les leaders du G20, les principales économies de la planète, avaient réussi à se coordonner. Leur front commun s’était avéré décisif. Pour l’instant, les réactions en ordre dispersé face à la pandémie de Covid-19 accentuent la panique et rendent inaudibles les plans de secours.
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