A l’occasion de la journée d’études organisée par les JNE pour leur 50e anniversaire, un journaliste algérien, membre de longue date de notre association, empêché de venir pour une question de visa, nous a envoyé ce texte.
par M’hamed Rebah
Je souhaite pleine réussite à la journée d’études organisée par les JNE pour leur 50e anniversaire. Voici quelques mots sur le journalisme environnemental en Algérie.
Le rôle des journalistes en environnement se reflète dans la perception des problèmes de l’environnement, en particulier le changement climatique, dans l’opinion publique algérienne.
Les articles d’informations, les analyses dans la presse écrite et en ligne, les images des inondations ou glissement de terrain consécutifs à des pluies torrentielles, dans les journaux télévisés, les émissions spécialisées avec débats et les reportages ponctués d’interview d’experts, à la télévision, ont fini par inculquer chez l’Algérien moyen, le problème du changement climatique avec, toutefois, beaucoup d’approximations et d’imprécisions.
En matière d’environnement, je pense que les Algériens ne réagissent qu’à ce qui les touche (ou peut les toucher) directement et immédiatement.
L’information sur l’environnement en Algérie n’échappe pas aux questions posées par l’éthique et la déontologie de la profession. Il y a parfois une exagération des faits. Il n’y a pas toujours l’effort préalable de maîtrise et de mise au point de l’information environnementale. Mais, dans certains cas, les journalistes ont réussi à pallier les carences des institutions chargées de diffuser l’information environnementale.
Il ressort un grand besoin de formation des journalistes algériens en environnement (en grande partie, arabophones). Cela pourrait être une des dimensions de la coopération internationale avec leurs confrères dans le monde.