par Richard Varrault, président des JNE |
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La fin de l’année 2018 a été marquée par la disparition de deux adhérents de notre association, Marie Hellouin et Roger Cans en novembre et décembre, toutes nos pensées vont à leurs familles et amis.
Mais la vie, de nous toutes et tous, se poursuit malgré les peines et les chagrins.
Aussi, j’espère que vous avez passé d’excellentes et chaleureuses fêtes de fin d’année et je vous souhaite une très bonne année 2019 pleine de projets personnels ou en communs, pour notamment mettre en valeur le travail important de nos prédécesseurs à l’occasion de notre cinquantenaire en 2019.
Si notre profession est sinistrée (secret des affaires, meurtres de nombreux journalistes et opposants à des projets écocides et environnementaux partout dans le monde, sans compter les progrès continus de l’Intelligence Artificielle qui nuira de plus en plus à l’intelligence des journalistes), nous devons continuer à résister aux fake news et autres désinformations et infox sur les réseaux sociaux. Notre concentration sur les sujets que portent les JNE depuis de nombreuses années doit nous permettre de revenir sur le devant de la scène comme cela a pu être le cas avec la lutte contre le bétonnage de la Vanoise au XXe siècle.
Les projets en 2019 ne manquent pas. Quelques-uns seront auto-labellisés « 50 ans des JNE », d’autres s’inscriront dans la marche normale de la vie de l’association. Ainsi en mars doit se tenir un colloque sur l’Effondrement, avec la participation de personnalités politiques et d’intervenants du monde des sciences. Un autre colloque aura lieu sur les plantes en novembre ou décembre 2019 (en préparation durant ce début d’année).
Les JNE s’efforceront d’être présents aux événements associés à la 7e session plénière de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) qui se tiendra à Paris au printemps et fera de cette ville la capitale mondiale de la biodiversité. De même, l’association souhaite envoyer des journalistes à la COP25, qui se tiendra au Chili, pour la 25e session de la Conférence des Parties (CdP 25) qui aura lieu en même temps que la 15e réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP 15) et la deuxième réunion de la Conférence des Parties siégeant en tant que Réunion des Parties à l’Accord de Paris (CMA 2). Du 11 au 22 novembre 2019 (dates à confirmer selon le site de la CCNUCC). Un voyage qui pourrait comprendre aussi d’autres journalistes que les JNE, à l’instar de celui organisé en 2012 pour Rio +20…
Dans le cadre des rassemblements, il y aura aussi en mai 2019, le Congrès des JNE qui se tiendra dans le Parc Naturel des Pyrénées Catalanes (région Occitanie) où nous attendons sur 3 jours et 2 nuits une cinquantaine de congressistes. Au programme, notre AG 2019 et quelques visites de lieux emblématiques accompagnées de conférences et rencontres avec les élus et les animateurs du Parc Naturel Régional.
Le dernier événement pour 2019 est une rencontre, sous la forme d’un colloque, sur une journée, sur l’histoire des JNE et du mouvement écologiste, à l’occasion de la remise des archives de l’association aux Archives Nationales. Cette rencontre sera accompagnée d’un débat sur l’information et l’écologie aujourd’hui, avec projections de films documentaires et une soirée festive. Le tout aux mois d’octobre ou de novembre. Les bonnes volontés seront les bienvenues pour la préparation et l’organisation de cette journée.
Le dernier élément commun sera la publication d’un numéro spécial du journal de l’association le Canard Sauvage qui sera disponible pour la rencontre sur la remise de nos archives (bonnes volontés bienvenues à nouveau).
Notons, dès à présent que l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) se réunira en 2020 (du 11 au 19 juin), à Marseille. La France étant l’hôte pour ce congrès mondial qui verra la présence de près de 10 000 congressistes originaires de 192 pays (le précédent s’est tenu à Hawaï en 2016). Les JNE se proposent d’y tenir un stand, en tout cas, une présence, pour présenter l’association, en partenariat éventuel avec une autre structure…
Un programme qui dépasse le simple cinquantenaire de notre association et la volonté de revenir dans l’arène en donnant aux JNE une audience qui n’est pas réellement à la hauteur de la présence de ses adhérents dans les différents médias de notre pays. Nous avons en effet des adhérents, dont certains ont une véritable liberté de parole, mais qui passent trop souvent sous silence leur appartenance à notre association. Quelques citations à bon escient permettraient de faire connaître, à tout le moins, notre existence. L’appui des réseaux sociaux devrait aussi accentuer cette présence « publique »…