Le photographe animalier Gilles Martin a eu vent d’une sordide histoire lors d’un reportage à Bornéo sur l’orang-outan et l’huile de palme.
par Catherine Levesque
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Maquillée et rasée quotidiennement, une malheureuse femelle orang-outan a été longtemps séquestrée et victime de sévices sexuels dans une maison close indonésienne. Baptisée Pony, elle fut libérée à grand renfort de policiers puis prise en charge par l’association locale Borneo Orangoutan Survival Foundation. Parce que cette pratique méconnue aurait encore cours en Indonésie et en Thaïlande, Gilles Martin a eu l’idée de maquiller artisanalement un tirage papier d’une de ses images en noir et blanc. « J’ai utilisé du mascara pour les yeux et du vrai rouge à lèvres, puis j’ai repris une photo de l’ensemble, que j’ai retouchée », explique-t-il. Cette image forte est à la une du mensuel Chasseurs d’images d’avril 2018, qui présente en 13 pages un portfolio de son travail de street art, à New York.
Pour en savoir plus sur le travail d’ « artiviste » de Gilles Martin : http://www.arche-photographique.org/fr?accueil (photos non libres de droits, merci de contacter Gilles Martin au 06 32 08 71 08 ou gillesmartin37@free.fr).
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