Voici un portrait de Marie-Louise Vidal de Fonseca (adhérente des JNE récemment disparue, lire notre notice ici) réalisé par une autre adhérente de notre association, qui a souhaité l’accompagner avec ce texte très personnel.
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par Florence Faucompré
Qui m’a poussée vers elle ? Des corbeaux empoisonnés (tôt le matin) par les services de dératisation de Vincennes que j’avais vu agoniser dans des soubresauts interminables au bois de Vincennes… J’étais bouleversée ; j’ai interrompu ma promenade, suis rentrée pour téléphoner à Marie-Louise, membre des JNE. Je pleurais tellement qu’elle ne comprenait rien, aussi elle m’invita à venir chez elle : à l’époque, la maison au soleil à Gif–sur-Yvette, en lisière de forêt toute en hauteur.
Elle était prête à me donner son étoile d’ex-inspectrice à la SPA.
Ce jour-là , elle m’a présenté son perroquet, déprimé parce que son amie avait disparu ; nous avons chanté et dansé devant lui toutes les trois, Marie-Louise, Emmanuelle sa fille chanteuse, et moi, et le petit oiseau s’est dandiné gaiement sur le canapé en rythme… Ce sont ces instants magiques que l’on n’oublie pas.
Je l’ai aidée en prospectant le Salon du livre avec ses manuscrits inédits.
Marie-Louise avait autant de connaissances sur les bêtes qu’un vétérinaire, en particulier sur les oiseaux.
Marie-Louise était une grande poétesse, aussi médium voyante dévouée qui donnait des consultations et soutenait beaucoup de monde. Sa famille baigne dans l’harmonie du chant, de la Vie … Elle est dans la lumière avec ses chères bêtes autour d’elle. Salut l’artiste !
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