L’animatrice de l’association Cetasea nous explique de quelle façon le toucher constitue le moyen le plus direct pour entrer en contact avec un animal.
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par Frédérique Gilbert
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Les interactions sociales constituent un phénomène complexe où de nombreux facteurs entrent en jeu mais le toucher est le moyen le plus direct pour entrer en contact avec un animal.
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C’est le premier système sensitif à se développer chez toutes les espèces.
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Des récepteurs sont répartis selon l’espèce, que la peau soit nue, poilue, recouverte de plumes ou d’écailles.
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Il existe une sensibilité tactile chez tous les animaux.
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Ce sens est indispensable dans la relation que l’animal entretient avec son milieu.
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Les fourmis par exemple se reconnaissent en se touchant avec leurs antennes. Certains animaux utilisent le toucher pour se défendre, s’orienter ou détecter un obstacle.
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Chez les mammifères, c’est le sens qui est le plus développé, il favorise l’évolution du petit dès la naissance.
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Pas étonnant que le public aime toucher les animaux ! Certains parcs zoologiques ont compris l’importance de ce contact en organisant des rencontres rapprochées avec certaines espèces.
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Certaines structures qui hébergent des mammifères marins accueillent les touristes afin d’avoir un contact privilégié avec les animaux. Cela peut aussi avoir un avantage pour certaines pathologies. Des traitements thérapeutiques sont proposés notamment pour les enfants autistes.
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Le fait de toucher les animaux peut également avoir une conséquence néfaste. Le corail par exemple est très fragile et ce simple geste pourrait le faire disparaître.
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Cela peut aussi compliquer l’intégration d’un animal dans son environnement ou dans son groupe.
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Pour une réhabilitation ou une réintroduction dans le milieu naturel, il est important d’éviter de caresser l’individu.
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Toucher un animal, c’est entrer dans son univers et il faut y accéder avec respect. Il est préférable d’apprendre en avance les codes de l’espèce et d’attendre qu’il s’approche en premier, qu’il ait envie de ce contact. Si un animal se sent pris au piège par une approche trop précipitée, il pourrait se sentir menacé et finir par attaquer.
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Le toucher doit rester un plaisir mais pas à sens unique.
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Membre des JNE, Frédérique Gilbert anime l’association Cetasea.
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