BiObernai 2014 – Quel avenir pour la vallée de la Bruche ?

Au terme de leur voyage en Alsace effectué lors du salon BiObernai, les JNE se sont penchés sur l’avenir de la vallée de la Bruche.

 

par Roger Cans

 

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Au coeur de la vallée de la Bruche en Alsace – photo Françoise Tondre

Avec Pierre Grandadam, président de la communauté de communes (comcom) de la vallée de la Bruche, et Jean-Sébastien Laumond, chargé de mission paysage, nous jetons un coup d’œil à un belvédère aménagé pour contempler le résultat d’une politique d’ouverture des paysages au profit d’associations foncières pastorales.

 

La vallée de la Bruche, nous dit-on, a périclité après la mort des industries textiles, vers 1950. Les pâtures se sont embroussaillées et les paysages se sont fermés avec l’extension naturelle des épicéas. L’objectif de la comcom : « enlever la forêt où elle n’est pas à sa place ; retrouver des espaces ouverts avec des prés et des brouteurs (chèvres, chevaux, etc.) ». Cette politique d’ouverture a commencé dans les pâturages d’altitude, que l’on maîtrise mieux. Et l’on descend maintenant dans les fonds de vallées, beaucoup plus sensibles.

 

On poursuit la piste jusqu’au col de la Perheux (700 mètres), où se trouve une ferme auberge rachetée par la comcom et louée à un éleveur allemand. Sur 75 hectares, il produit du lait, du fromage et de la viande. Puis c’est la descente de la basse vallée, qui permet d’apercevoir l’immense et unique scierie de la Bruche à Urmatt (Bas-Rhin). Elle est la propriété d’un groupe finlandais.

 

Cet article a été réalisé dans le cadre du voyage JNE au Salon BiObernai 2014.