Depuis quelques mois, des filaments blancs semblant tomber du ciel sont retrouvés dans les jardins rhônalpins. Les habitants de la Drôme, de l’Ardèche et de l’Isère en font le constat récurrent, au point qu’aujourd’hui tout le monde en parle. Phénomène naturel ou pollution, la question est posée…
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par MH Léon
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Ces filaments semblent venir du ciel et se posent dans les jardins, les cours, et les champs. De couleur blanche, ils ressemblent à s’y méprendre à de longs rubans de fils d’araignée. Il faut dire que le temps encore doux peut encourager ces petits animaux à se reproduire et voyager. Ce phénomène est connu sous le nom de « fils de la vierge ». Mais s’agit-il uniquement de cela ?
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Quelques spécimens de filaments ont été remis au laboratoire indépendant de la Criirad à Valence. Le communiqué du laboratoire, disponible sur le site (www.criirad.org), indique que « l’analyse effectuée du 15 au 18 novembre n’a révélé aucune présence de substances radioactives ». Mais comme l’indiquait Roland Desbordes, président de la Criirad, seules les substances radioactives ont été recherchées ; la Criirad étant un laboratoire internationalement reconnu dans le domaine de la radioactivité.
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Or, il se trouve que d’autres filaments aéroportés, d’apparence semblable, prélevés en 2012 un peu partout en France, ont été analysés par un autre laboratoire indépendant spécialisé dans la chimie organique ; le laboratoire Analytika (www.labo-analytika.com), dans le Var, dirigé par Bernard Tailliez. Ici les analyses ont porté sur la composition des filaments, et le rapport disponible sur le site du laboratoire, mentionne qu’ « il apparaît que ces « filaments aéroportés » sont des polymères organiques complexes, contenant des composants chimiques de synthèse, comme le démontre le dépistage GC/MS systématique réalisé sur les nombreux produits de leur décomposition thermique, parmi lesquels figurent plusieurs molécules couramment rencontrées dans les carburants et lubrifiants de réacteurs d’aviation ». Comme l’indique Bernard Tailliez, dans son rapport, les résultats de cette étude préliminaire justifient l’attention.
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En conclusion, seules des explorations supplémentaires pourront répondre définitivement à la question posée sur l’origine de ces filaments.
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