Dans ce numéro de Toussaint, la rubrique « Alternatives » propose un article intitulé « Mourir vert ». Personnellement, je n’ai jamais vu encore d’article sur ce sujet. De fait, trépasser de manière écologique est très compliqué en France. Hélène Jovignot a mené l’enquête et nous ouvre les yeux. A chaque étape, la pollution est considérable. La thanatopraxie (soins de conservations destinés à repousser la putréfaction) fait notamment usage de dérivés du formol. La crémation humaine est la première pollution au mercure de France sans compter les autres métaux lourds. D’ailleurs, les problèmes de santé sont nombreux aux abords des 147 crématoriums de notre pays.
Pourtant il y a des solutions moins pires. Ainsi on peut choisir un cercueil en bois certifié exempt de solvants, de colle de synthèse, de vernis, de peinture, muni d’un capitonnage en matière naturelle (lin ou coton) et de poignées biodégradables ou mieux encore, un cercueil en carton recyclé. La banalisation de ce type de cercueil permettrait l’économie annuelle de plus de 30 000 km2 de forêt, 6 millions de m3 d’eau et 315 millions de litres de fuel. Pour que notre départ soit un dernier acte de respect et d’attention envers, à la fois ses proches et la planète, mieux vaut préciser ses choix dans ses dernières volontés. En effet, écrit Hélène Jovignot en conclusion « puisque le destin de tous est de redevenir poussière, il appartient à chacun que celle-ci soit le plus légère possible à la terre. »
Danièle Boone
…
En kiosque, 6,40 € – www.terrevivante.org
Pour commander le numéro: la boutique de Terre Vivante
Contact presse : Christine Corbet. Tél. : 04 76 34 80 87 – christine.corbet@terrevivante.org