Rio+20, l’état de la planète

Rio
Pour le lecteur pressé, le titre de ce gros livre peut prêter à confusion. On n’y trouvera pas, comme on pourrait pu s’y attendre, un bilan circonstancié du sommet Rio+20 de juin 2012. Il s’agit en fait de la dernière édition du rapport annuel de l’institut américain Worldwatch sur l’état de la planète, rédigée juste avant la tenue de ce sommet.

Plutôt que d’accumuler chiffres et stats, ce rapport propose des analyses fouillées sur des thèmes attendus (transports, urbanisme…) et d’autres qui le sont moins : le rôle des technologies de l’information et de la communication dans la réduction de la consommation d’énergie, les stratégies pour « fixer la population », autrement dit stabiliser la démographie.

Ce recueil présente aussi l’originalité de faire se succéder un article glorifiant « l’économie verte au service de chacun » et une analyse vantant « la voie de la décroissance pour les pays surdéveloppés ». Surprise : au-delà des différences de vocabulaire, on constate que ces deux démarches se rejoignent sur de nombreux points. Autant de pistes stimulantes pour aller, comme le soulignent Yann Arthus-Bertrand et Olivier Blond de la Fondation GoodPlanet dans leur introduction, vers une « prospérité durable », titre original de l’édition américaine.


Editions Delachaux et Niestlé, 491 pages, 24 € – www.delachauxetniestle.com
Contact presse : Paule Charleston. Tél.: 01 41 48 83 23 – pcharleston@lamartiniere.fr
(Laurent Samuel)