Longtemps JNE, ce journaliste érudit et docteur en zoologie s’est éteint le 26 janvier 2013 à l’âge de 75 ans. Né en 1939, Jean-Jacques Barloy a fait sa thèse sur le moineau domestique, qu’il a beaucoup étudié, notamment dans les jardins du Palais Royal. C’était aussi un grand passionné de cryptozoologie.
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par Marc Giraud
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La cryptozoologie, c’est la science des animaux cachés, ceux que l’on n’a jamais attrapés (le « monstre » du Loch Ness, le yéti, le poulpe colossal, etc.). Le mot a été inventé par un autre JNE disparu, le professeur Bernard Heuvelmans (cet ami de Hergé qui lui a inspiré Tintin au Tibet). Disciple du médiatique professeur, Jean-Jacques Barloy lui a d’ailleurs consacré un livre : Bernard Heuvelmans Un rebelle de la science (Les éditions de l’œil du sphinx, 2007). Jean-Jacques Barloy a également écrit des ouvrages de cryptozoologie : Serpent de mer et monstres aquatiques (éditions Famot, 1978) et Les survivants de l’ombre (Arthaud, 1985).
Longtemps chroniqueur animalier pour le journal Le Monde, Jean-Jacques Barloy fut aussi l’un des tout premiers à écrire en 1975 sur les chasses de Valéry Giscard d’Estaing dans La Gueule ouverte.
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Nous nous associons à la douleur de sa famille.
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Pour en savoir plus :
http://cryptozoo.pagesperso-orange.fr/personalia/barloy.htm
http://lebibliothecaire.blogspot.fr/2013/01/a-la-memoire-de-jean-jacques-barloy.html
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-8018_1990_num_52_1_1791
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