Dans cet ouvrage, Hervé Kempf continue à mettre en lumière les mécanismes qui ont plongé notre société dans la crise. Après avoir dénoncé dans ses précédents livres les écueils du capitalisme et la main-mise de l’oligarchie financière sur l’économie et la politique, il montre avec brio comment l’Occident s’est imposé sur la scène planétaire, engendrant des ravages écologiques qui imposent aujourd’hui une mutation radicale de la société. L’un des principaux intérêts de cet essai, c’est qu’il apporte une analyse approfondie du dogme de la croissance tel qu’il a été défini par l’économiste W.W. Rostow, pour mieux démontrer comment la limitation des ressources naturelles a été oubliée dans ces prévisions. Un argumentaire qui sera à la fois utile pour les partisans de la décroissance et les écolos-convaincus et compréhensible par les politiques élevés dans le mythe d’une croissance infinie. Qui sait si cela ne pourrait pas les aider à changer leur vision du monde ? Un monde dans lequel, explique l’auteur, désormais tous les habitants de la Terre sont unis par le problème de la crise écologique à résoudre et qui ne peut continuer à évoluer selon le modèle occidental qui s’est développé jusqu’au XXe siècle. Et de conclure en appelant à une diminution de la consommation et à l’invitation à passer à l’ère du « biolithique, en accord avec les rythmes du vivant et les ressources de la Terre ».
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(Carine Mayo)