L’Institut Negawatt : un outil performant de la transition énergétique.
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par Lauriane d’Este, universitaire, écrivain
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L’Université 2012 s’est déroulée dans le cadre enchanteur habituel de Mèze ,au bord de l’Etang de Thau. Au programme : la transition énergétique et l’alter-économie, la présentation de l’analyse économique du scénario NegaWatt (non communicable car toujours à l’étude), les débats d’orientation et l’actualité de l’Institut NégaWatt, la sobriété énergétique et le gaspillage alimentaire, enfin la rénovation du bâtiment présentée par Olivier Sidler, maître d’œuvre dans la réalisation du quartier « Confluence » à Lyon.
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Nous nous sommes particulièrement intéressée aux nouvelles orientations de l’Institut car elles nous ont paru très riches en perspectives d’avenir.
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Qu’est-ce que l’Institut Négawatt ?
C’est une filiale de l’association, créé en 2009, qui mène études et recherche, mais qui s’est dotée désormais d’un outil opérationnel qui débouche sur la formation et l’accompagnement d’acteurs.
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L’Institut dispense une formation Pro.
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Cette formation s’adresse à tout public intéressé et particulièrement aux architectes, promoteurs, élus, techniciens des collectivités, agents de l’Etat, bureaux d’études, artisans, entreprises spécialisées…
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1. sur des périodes courtes et opérationnelles dont la thématique principale reste la performance des bâtiments, mais qui embrasse également les enjeux, l’analyse économique et les outils : biomasse, photovoltaïque, éolien …
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2. une formation dite Grand Format, des formations catalogues, des formations sur mesure comme par exemple la réalisation sur un territoire donné d’une expérience pilote celle de DORéMI en Biovallée. Là, il s’agit d’accompagner des artisans sur des chantiers de rénovation après les avoir formés.
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Pour tout cela, l’Institut s’est assuré de la collaboration de nombreux partenaires : régions, villes, départements, entreprises, agences… On peut trouver la liste sur le site de l’Institut www.institut-negawatt.com
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L’association présente déjà un beau palmarès. D’octobre 2009 à fin 2012, elle a formé 4700 participants, dispensé 81 sessions dans 25 villes environ, avec une quinzaine d’intervenants et des taux d’évaluation (62 %) et de recommandation (98,4 %) très encourageants. Preuve s’il en est que la transition énergétique est bien en marche et qu’elle recrute.
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Dans le cadre de l’activité « Etudes », l’Institut s’est vu proposer par la région PACA une application à l’échelle régionale de son scénario d’une trajectoire nationale 100 % renouvelable. Se sont associés à ce projet : Enertech, Solagro, AERE, CEE (consultant, environnement, énergie) et WISE Paris. Projet ambitieux s’il en est, mais prometteur.
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L’Institut dispose de finances propres, en équilibre.
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Certes, l’équipe dirigée par Vincent Legrand a conscience d’améliorations à apporter notamment dans le domaine de la communication, mais aussi dans la diversification de ses formations, de ses activités, de nouveaux outils..
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Il n’empêche que, d’ores et déjà, l’Institut NégaWatt est un bel outil pour une transition énergétique qui pourra se déployer dans le cadre de nouvelles perspectives, et dans l’application des fondamentaux de l’association : sobriété, efficacité, renouvelables.
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