Le développement peut-il être durable ? Pour le meilleur et pour le pire


Je mets à dessein le sous-titre du livre, qui me semble bien mieux refléter le contenu du livre d’Henry Augier que son titre. Car à la question, il répond : non : l’oxymore a trop porté de « dérives irrecevables ». C’est l’inventaire de ces dernières que l’auteur réalise, après avoir décrit les diverses avancées – institutionnelles, associatives et gouvernementales, pour la plupart – dues à cette expression qui a eu le mérite d’exister, un temps. 126 pages sur 243 (hors annexes) y sont consacrées, depuis les écolabels autodéclarés jusqu’aux 4×4 verts, en passant par les indices-permis de polluer, les publicités mensongères, les engagements qui n’engagent à rien… Un florilège à déguster amèrement et à ressortir régulièrement : à réception, par exemple, d’un communiqué auto-satisfait d’une firme sur son rapport DD annuel.


Editions Sang de la Terre, 304 pages, 23,90 euros – www.sangdelaterre.fr
Contact presse : Céline Latassa. Tél.: 01 40 01 09 49 – celine.latassa@ellebore.fr
(Christel Leca)