Cet ouvrage est non seulement un plaidoyer pour les friches et les espaces de nature spontanée, libres de toute artificialisation par l’homme, mais aussi un argumentaire en faveur de la « fermeture » des milieux par la reforestation naturelle. Les friches, maquis, landes et autres espaces délaissés sont chargés émotionnellement, négatifs car associés à la déprise agricole.
D’après les auteurs, ces lieux n’ont pas la reconnaissance des gestionnaires d’espaces naturels et des scientifiques, soucieux de biologie de la conservation. Au sommaire : l’histoire de la déprise en France, la dynamique forestière et l’impact des herbivores sur la dynamique successionnelle, les successions en milieu anthropisé, friches et perceptions sociales, et nature férale, un espace à apprécier et à protéger.
Annik Schnitzler, professeure d’écologie à l’université Paul Verlaine de Metz, et Jean-Claude Génot, écologue, nous proposent un livre original et érudit en faveur de la spontanéité et du sauvage, qui pourrait sans doute être une source de saines polémiques.
Éditions Quæ, 30 € – www.quae.com
Commandes : serviceclients@quae.fr
Contact presse : Josiane Guillemot. Tél. 01 30 83 34 43 – guillemo@versailles.inra.fr
(Marc Giraud)