Droit de l’environnement – 6ème édition


Le droit de l’environnement est une discipline juridique relativement nouvelle en évolution constante. L’auteur le définit comme un enfant plein d’avenir, que l’on prend de plus en plus au sérieux, mais que l’on s’efforce de maintenir sous tutelle de peur qu’il ne remette trop en question l’état actuel des choses. Une de ses particularités est sa dépendance étroite avec les sciences et la technologie. Toute une série de mots issus de la science écologique sont désormais courants du vocabulaire juridique : niche écologique ou habitat, biotope, biocénose, écosystème, équilibre biologique, etc. Le droit de l’environnement fait également sans cesse appel à des techniques d’analyse, de mesure et de contrôle d’où la nécessité d’établir un langage scientifique commun. Ainsi sa compréhension exige un minimum de connaissance scientifique et toute réflexion critique à son propos impose une approche pluridisciplinaire. D’ailleurs, dans la mesure où l’environnement est l’expression des interactions et des relations des êtres vivants (dont l’homme), entre eux et avec leur milieu, il n’est pas surprenant que le droit de l’environnement soit un droit de caractère horizontal, recouvrant les différentes branches classiques du droit (privé, public et international) et un droit d’interactions qui tend à pénétrer dans tous les secteurs du droit pour y introduire l’idée environnementale.

Michel Prieur, agrégé de droit, souligne dans son avant propos que ce précis de droit de l’environnement, un outil indispensable, est le résultat de l’enseignement spécifique qu’il a donné à l’université des sciences juridiques, politiques et sociales de Strasbourg dès 1972 et poursuit à l’Université de Limoges. Ils remercient tout particulièrement ses étudiants pour leur intérêt et leur travail dans cette matière découverte en même temps qu’eux. Cette sixième édition tient compte des dernières avancées en matière de droit de l’environnement notamment grâce aux jurisprudences. En effet, il reste encore de nombreux vides juridiques qui ne pourront être comblés au niveau national que sur la pression des conventions internationales. La conférence Rio+20 en juin 2012 devrait permettre de faire adopter ou faire progresser le texte des nouvelles conventions (mercure, évaluation environnementales, sols, aires protégées en haute mer, nanotechnologies, déplacées environnementaux, etc.)

Dalloz, 1152 pages, 46 € – www.dalloz.fr
Contact presse :Fanny Grandjean. Tél.: 01 40 64 54 22 – f.grandjean@dalloz.fr
(Danièle Boone)