Plusieurs journalistes des JNE étaient du 8 au 11 septembre 2011 en voyage de presse à Obernai, dans le Bas-Rhin, à l’occasion du Salon BioObernai.
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par Roger Cans
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Le samedi 10 septembre, nous visitons la déchetterie du pays de Sainte Odile, gérée par Véolia. En 1999, le pays produisait 4.800 tonnes d’ordures ménagères. En 2010, il en a produit 4.400 tonnes, alors même que la population a augmenté de 20 %.
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Les huiles minérales sont recyclées à Toul, les huiles végétales sont transformées en biodiesel par l’Allemagne toute proche. Les piles sont recyclées à Dieuze, en Moselle. Les vêtements usagés, lorsqu’ils sont en coton, sont transformés en isolants. Les produits synthétiques, malheureusement, ne sont pas récupérables.
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Les déchets ménagers dangereux sont traités à 2.600 euros la tonne. Le polystyrène expansé qui entoure les emballages est expédié en Allemagne, où il est compressé pour produire du plastique extrudé. Il existe même une poubelle dédiée aux capsules de Nespresso, dont on récupère l’aluminium.
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Tous les appareils électro-ménagers et ordinateurs jetés sont recyclés par le réseau ENVI, qui remet ensuite en vente les appareils en état de marche. Les encombrants sont broyés et incinérés pour produire de la chaleur et de l’électricité. Les matelas et le plâtre, irrécupérables, sont enfouis. Les déchets verts, très abondants, sont transformés en compost.
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