Plaidoyer pour les mauvaises herbes


Quel plaisir de reconnaître toutes ces plantes familières et, avouons-le, si souvent négligées, voire arrachées ! Mais pour quelle raison ? Alliaire, séneçon commun, ortie dioïque, géranium colombin, gaillet gratteron ou carotte sauvage ont pourtant toutes leur intérêt. Jardinier et entomologiste, Vincent Albouy avance sept arguments en leur faveur : ces « mauvaises herbes » favorisent la biodiversité, elles informent le jardinier de l’état de son sol, elles rééquilibrent le sol et enrichissent le compost, elles soignent les plantes cultivées, elles soignent le jardinier, elles nourrissent le jardinier, et elles embellissent le jardin. Ça fait réfléchir… Chacun de ces arguments est développé en début d’ouvrage. Suivent les portraits de ces végétaux, avec description, précision de leur intérêt et de leur utilisation, illustrés par des photos de l’auteur. Avant d’arracher une de ces plantes qui ont le culot de pousser sans notre autorisation, on pèsera désormais plus sérieusement le pour et le contre.

Edisud, 19 € – www.edisud.com
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(Marc Giraud)